mercredi 29 février 2012

J irai dégueuler sur vos tombes

Monde mort. Des pantins qui gesticulent, sans âme. Orgueil. Des panses pleines de pues. Des yeux prêts a exploser. Aucun sens des réalités. Aucun sens des responsabilités. A des kilomètres des vrais problèmes. Complètement déconnectes du monde qui a besoin de vraies lignes a suivre. Usant et abusant du pouvoir médiatique. Considérant tout comme acquis. Aucune considération pour l intelligence vraie. La saine. Celle qui fait chauffer les méninges consciemment. Tellement sur une autre planète, qu ils détruisent celle ci, sans remords aucun. Course apres la montre. Peur du temps qui passe. Peur de disparaitre. Fébriles, fragiles et trop surs d eux. Une marée de nausée. Un bateau dégueulasse ou je le retrouve embarque en calle, alors que je suis tranquille dans mon canoë, avec ma bouée de sauvetage. Un monde qui sombre, et ils m emportent avec eux. Des interprétations douteuses, voir carrément dangereuses. La parole enlevée de la bouche, et le pain aussi... Mauvaises influences. Mauvaises ondes grouillantes. Sans aucune capacité a se nourrir, juste vampiriser en riant parce que c est tellement légitime dans leurs petites bulles répugnantes. Vomir. Juste une grosse envie de gerber sur tout ça. Et je me retourne vers mes maitres, de Bachelard a Valéry... Je vais chercher dans l oxygène, dans la feuille, et putain j ai mal de respirer le même air que ce ramassis de squelettes tout juste palpitants. Violence. Harcèlement. Manipulation. Viol. Vol. Mensonge. Hypocrisie. Et quoi encore? J ai connu le pire, merci, très peu pour moi. Mon camion, ma tente, ma planche de surf, mes rollers, mes crayons, ma petite puce et la conscience de ce que c est etre une mère, en projetant tous les enfants avec ma fille quand j élevé ma fille. Et le mec a la hauteur.

mardi 28 février 2012

ralenti...

J'ai les pieds nus, le coeur plein de bleus, ma liberté ne tient qu'à quelques heures de temps volé. Je m'en vais loin entre les lignes des livres, et j'écris tout ce qui me vient. Je dessine, je trace, j'enlace des courbes à l'infini pendant des heures, des racines qui montent... J'ai un serpent en argent qui danse sur mes doigts. Je marche sur la plage, d'un bout à l'autre d'une famille eclatée qui me rejette. Je marche et j'étire mon pas dans le sable. Parfois je m'enfonce, parfois je me tourne vers l'horizon et j'attends que le vent m'emporte. Je mange de moins en moins. Je cours de plus en plus. Je le retrouve dans les bras de la nuit. Je veux tellement partir...
Je me moque de ce qui me tourne autour, absente.
Je sens, lui, là.
Je m'en vais.

C'était avant.

Je remets mes pieds dedans.
Et je pars plus loin.


Je pleure...
La Lluvia.

C'est toujours la même saveur, le même éclat quand la pluie roule sur la peau.
La même douceur les pieds nus sur le sol.
La même ivresse les yeux clos dans les odeurs végétales.

J'ai de nouveau 16 ans.

Mes paumes s'ouvrent, des tourbillons rouges s'en vont dans le vent.
Mon dos se redresse, les racines m'avalent.
Je touche le sol sur la pointe des pieds... des papillons poussent dans tout mon corps.
Mon corps palpite.
Des trainées de lumière m'enlacent.
Et je me foues de tout, tout ce qui est mort, tout ce qui est éteind et qui veut m'attacher, me lacérer, m'écarteler.
Je retombe doucement dans l'eau de la rivière...
Mon corps flotte en suivant les ondes du grand gardien.
Je remonte sous l'écorce des arbres.
Il me tient contre son corps.

Je respire par sa bouche.
Je coule dans ses veines.

Je suis là pour une eternité au moins.

Mood: Ill Nino - De Sangre Hermosa

vendredi 24 février 2012

Du rhum, du zamal et des cigarettes

Si la canne a sucre me tient debout, je courbe l échine sous le poids de son vieille âge. Pour se défaire de chaines, il faut d abord pouvoir les tenir, les sentir, les apprendre, les comprendre. Remonter la racine. Smoke one... Tant qu il s agit de halos bleutés qui se dispersent dans les nuages, sans trop quitter le flanc de l écume. Sans trop s éloigner du sol mouvant, déjà grondant, palpitant. Ne pas nourrir la mauvaise flamme, la mauvaise femme, dansnlenvolcan.

Et apres

C est la survie. C est trouver la force. C est arracher le sourire aux mains du monstre. C est hurler je veux vivre, je veux être heureuse, parce que ça, ça, ça lui fait mal. C est savoir le danger et comprendre comment le prévenir. C est forger une arme. Forger une arme et y croire de toutes ses forces. C est la vie, le sang, dans la lame. C est trouver la force de se laisser devenir, en sachant que le masque tombe toujours, comme si le bonheur n était de toutes les façons jamais vraiment possible. Et la confiance... Et l homme... Et puis les femmes aussi, ce qu elles sont, ce qu elles ignorent. Entre les yeux aveugles tournes vers leur propre nombril, et les regards qui se braquent droit au fond de l innocence. Dissolution. Croire en la femme. Vouloir s accrocher de toutes ses forces a la femme. Chercher la force de la mère avant même la femme. Être mère très tôt, ne plus être une enfant. Être une mère avant même d être une femme. Je ne sais plus quand est ce que j ai été une enfant. Combien de temps. J ai été trop tôt une mère, enfant. Maintenant, vraiment, physiquement, de ma chair, mère... Je cherche l enfant. Plutôt, je cherche l enfant qu on m arrache pour mieux nous protéger. Et la, je suis femme. Enfin.

Fumer

Respirer. Fumer. Sentir l arbre. S accrocher aux branches. Fumer. Sentir le feu consumer. Le feu qui brule la poitrine. Contenir la rage. Hurler en expirant. Je veux les tuer. Je veux les voir souffrir, je veux les voir démembrer, éventrer, défait de leurs instruments a tuer les filles, les petites filles. Je veux les voir souffrir mille tourments. Pour une éternité au moins. Mais même une éternité ça n est pas suffisant. Même une éternité de douleur permanente. Et l horreur, l horreur c est cette rage, qui doit apparaitre, pour sortir de la douleur, mais qui habite comme le monstre, qui fait devenir le monstre. Les émotions mélangées. Ne plus comprendre, ne plus avoir de repère. Se sentir disparaitre a l intérieur de soi. Tenter de respirer, tenter de se rappeler qu un souvenir est une énergie qui peut disparaitre, que les cellules changent tous les jours, tous les jours. Les 28 jours, le cycle clos, comme une Grace, la douleur comme une Grace suprême qui libère. Nettoyer. Le monstre s en va un peu. La colère c est l impossible raison, l impossible sagesse. Le seul point d équilibre a jamais fragile. Dans un cercle d horreur foudroyant. Décharges électriques dans le cerveau. Portes qui s ouvrent portent qui se referment... Qui se referme... Se referme... S éteindre... Se dissoudre... S en aller quelque part, dedans. Retrouver le dedans. Très profond, trop loin, beaucoup trop loin. Ne plus supporter le corps, la peau, les os, les muscles. Ne plus supporter le visage, ne plus supporter la femme qui allait être. Ne plus voir la femme. La voir trop tôt. Ne plus savoir. Sur quelle ligne de temps, sur quelle ligne... Préférer se faire mal pour ne pas perdre le peu d innocence, brisée, brisée... La colère contre soi. Je n aurai pas du être. C est moi qui. Savoir que ça n est pas ça, savoir que c est l autre, le monstre. Ne pas supporter la colère, comme si le monstre était la. Se dissoudre. Tuer ou mourir. Déjà morte. Entendre les ricanements. Savoir que le monstre pourra rire encore. Peut être même longtemps, peut être même plusieurs fois. Et même s il ne peut plus, il a déjà. Trop tard. Trop tard pour tout. Trop tôt. Trop tôt le toucher, trop tôt la flamme qui s allume dans les yeux, trop tôt la peur. Trop tôt le déclenchement de la peau émotionnelle, désincarnée. Le silence. Perdue. Savoir que ça n est pas normal, pas possible, pas pouvoir se battre. Peur du poison, peur de dire, peur qu on découvre, peur qu on sache. Peur du regard de douleur. Peur des larmes a cause du monstre. Pas toucher. Éloigner le monstre, ne rien dire croire protéger. Vouloir dire, peur du doute dans le regard. Baisser les yeux, fuir les regards. Fermer les yeux. Ne plus jamais savoir ni supporter comment regarder dans les yeux. Plus jamais. Ne plus vouloir porter le corps. Comme une enveloppe. Comme une mécanique qui fonctionne en dehors, a l extérieur, sans moi... Ne plus savoir habiter le corps. Avoir peur d habiter le corps. Peur de sentir. Couper les circuits des sens. Couper les circuits de la mémoire. Point zéro. Point zéro, invoquer le silence... Petite femme sans aucune larme.

J ai peur du monstre

Il est la. Il était la. Il ne s en va jamais. Parfois dans le regard, juste un peu de loin, mais déjà trop prêt. D autres fois trop prêt, beaucoup trop prêt. A défaire les yeux de la poupée. A désarticuler le corps. A arrêter de battre, le cœur. Il reste sous la peau. Il ne s en va pas. Même quand il est parti, il est la, il terrorise. Il traque. Je le vois passer. Il traque, il vole le cœur des poupées. Il leur arrache le ventre. Il dévore toutes les émotions, tout, il prend tout. Il recrache et il rit. Il rit fort, il sourit. La bouche pleine de dents pointus.,la bouche pleine de sang. La lueur sombre et folle plein les yeux. Quand il passe, c est pire que la mort. Mourir c est partir. Lui, il dit reste et sois morte. Sois belle et tais toi. Il aime les membres déliés, la fraicheur de la peau, le regard pur. Il guette l innocence qu il a perdu, il la vole, il la saccage, il la dévaste. Il la laisse pire que morte. Pire... C est le poison qui ne s en va jamais. C est le poison sans remède. C est l absence a son corps. L absence a son cœur. C est la douleur infinie, comme si c était normal, la douleur infinie qui devient la compagne, la présence, impossible de s en défaire, impossible a partager... Sinon le poison avance encore, sinon le monstre peut passer encore. C est la peau qui saigne, pour le faire sortir, pour arracher sa présence, le faire sortir, le faire partir... C est les yeux morts, le regard éteins et l infini innocence. C est la lueur brisée au fond d un gouffre. C est un puits plein de larmes impossibles a puiser. une eau cristalline, une eau pure qui ne lave jamais la noirceur, infinie la noirceur. C est la porte fermée apres. La porte dans la tête. La barrière. La coupure. Juste assez d oxygène, juste assez, mais rien qui ne passe, plus rien, il prend toute la place le monstre. Même en cherchant d autres mots que monstre. Même en cherchant des couleurs. Même en touchant la peau autrement. Du froid, du chaud, des bleus, du sang, de la couleur... Je suis morte plusieurs fois, elles sont mortes avec moi

Dépression

Alerte. Petite femme. Petites larmes. Ruissellement sur la Pierre Noire. Fond noir, vert de mousse, bleu de ciel, turquoise, profondeur, bleu de ciel. Indigo. Orange, jaune, vert. Mangues. Langevin. Songes. Pourpre, vert, bleu, noir. Remonter dans les scories rouges. Dévaler. Noir. Miroir de l étang sale. Mélange de grains de la saline depuis saint leu. Banian. Mille couleurs dans le noir. Écume du ciel. Fermer les yeux. Ne sentir que l eau. Habiter sa présence. Entendre au loin les dauphins. Partir pour de bon avec les baleines. Une tortue albinos. Une raie sousnmon corps. Le sang des surfeurs sur la peau, l absolu respect face aux requins. Les tigres de l océan indien. La bruine sur les vagues. L eau grise. Le soleil rouge. L eau limpide. Tanikely. bassin bleu. Mafate. Nosy be. Tsilaosa. Dauphins. Douleur. Trop mal. Trop fort. Océan de larmes. Ma peau grise. Mon corps de cyclone. L appel de la vague. Le corail qui brosse. Les polypes... Respire... Les polypes... Forêt qui danse. Épines dans le pied. Le sang dans la mer. La morsure du sel. La morsure. Le flanc saigne. Trop fort, il l aime trop fort. Soulever la poitrine. Déglutir. Vomir. Inspirer. Déferlante. Expirer. Grondement d écumes. Piqure. Poison. Circulaire. Transparence extreme. Vertige. Le sol est trop haut. Ne veut pas se redresser le dos. Apnea. Symbiose. Paix absolue. Caresse infinie. Morsure du sel. Soleil. Jumeau. Jumeau sombre. Lit de l eau. Disparaitre. Disparaitre... Mourir... Petite femme. Petites larmes. Océan.

El sangre

Goyavier. Goyavier... Papaye. Sourire. Mais et riz. Rice & corn. Une ligne d horizon. Un disque de sang entre deux disques de soleil. Du sable rougi. Du sable. Des champs de canne. Le coucher de soleil sur les champs de canne dans mon palais. des batailles. Des coqs. Du sang. Des goyaviers. Une danse macabre entre la plage et le soleil. Ti son... Envie de farine de riz complet, de farine de mais, de goyavier, de papaye, de carambole, de zevi, de jujube, de jamblon... Mangue verte carotte et piment... Siège dans le pamplemoussier blanc. Non, entre le pamplemoussier blanc de saint Philipe et le tamarinier de la Vavangue. Jouer a la balançoire. Trapèze. Funambulisme. Les racines dans le songe, prêt, tout prêt de l eau... Taro. Torrent de jamrose et de jamalak. Des heures a filer dans l eau. Retourner a l eau. Vouloir trop fort le lit de mon ile. Le manque de la vague. Le manque de l eau glacée des hauts. De la Pierre froide. De la terre brulante. Du rouge de la plaine. Ma robe est longue et noire, démesurément.

jeudi 23 février 2012

Butterflyz prince

Les poumons plein de pluie. El sangre de la madre. De la vidad. A simple sign. Enclos dans le cyclone. Dans la fureur de la lave. Les poumons plein de pluie. El corazon in fuego. Feu végétal. Animal call. The scream, skeletons s dance. Les couleurs du jour qui éclatent dans la nuit. Le bout des doigts enmeles aux racines sacrées. The one prayer. Défaire le coeur. Dans l argile. Quand la Nina danse, le coeur de la mère tremble. Le feu partout. Les bouches vides. Les ventres qui crient. Les balles perdues. A reason to fight. The true anger. So far away from those dead bodies. El pueblo full of disgrâce. La conscience vibrante dans le cocon. Loin de leur arrogance. La familia. The true war. Sin palabra. The respectfull man who rencognize the madre roots inside mi corazon. Le plus calme... Vertèbres par vertèbres. Lo fuego de su boca. The fucking violent angry Guy inside my pain. The sacrifice... Ses bras de pluie et d orage quand je le tiens dans l œil du cyclone. Rip out u eyes. Violent saint inside my skin. Made of stars. Chien de la lune. Lo pido de ti...

Le cul vissé au banc d école

Athena m a file deux trois tuyaux pour commencer N éteindre pas la flamme Tiens toi au dessus de l au delà Parle a la Pierre Heurte le sol Étant le bras et vois La pomme de discorde transpercée Criblée de flèches Flèches enflammées Des cordes attachées a ton coté Arracher le cœur Palpitant dans la sève L arbre déraciné Le bateau n arrivera jamais Prends la tasse Laisse toi tenir en laisse Par les parques, les déesses Les muses célestes Au sang mesuré Dans l œil sombre Toujours regarder Dans le dyonisiaque flotter En apesanteur Nuées de chevaux Étendard lunaire Cercle des saisons Et ton coeur qui danse Lacéré, enserré Tiens ta poitrine enrubanné Psyché en amazone Dans un lit de terre décorné Rappelle toi a la rivière Aux marécages mordorés Laisse hermès stratège Laisser filer les heures Dans les eaux souterraines Dans les naseaux fulminants A la pointe du glaive A l orée de la forêt Dans les hécatombes Dans le plomb de la colombe Laisse mes ailes te soulever N écoute pas l écume Chanter les complaintes de sable Parle plutôt a la flamme Aux lampées de feu A l homme rompu et cabossé Qui frappe la cadence De tes pas furieux Invoque la raison Et siège maitresse en ta demeure

mercredi 22 février 2012

Left Eye Angel

When i berces a true friand She was the first I miss her Enjoy Nô scrubs

Sur le fil

Quitter le sol. Inertie. Tension. Impulsion. Placer la pointe du pied. Déplier. Élancer. Le souffle torrentiel sous les pieds, dans le corps, au bout des doigts. Équilibre. Vertige. Traverser. Se sentir traverser. Quitter la ligne. Être dans la montée, rester a la même place. Traverser. Horizontale. Verticalité. Vent. La peau qui s agite. L élan qui s agite sous la peau, dans les muscles. Appel d air. Traversée. Petits pas. Elle. Dans les miens. Petits pas. Ouvrir les bras en équilibre. Placer l horizon sous ma poitrine. La laisser voir le jour, être. Petits pas. Mettre au monde avec elle la tempête, l éclair et la pluie. La laisser voir le jour. La nuit au dessus de la poitrine. Chemin de pierres. Chemin de lune. Traces crayeuses, sentiers rougeoyants. Placer la force de la tempête au dessus de l horizon. Maintenir le ciel nu autour d elle. Placer l autre pied. Petits pas. Repousser le superficiel. Retracer la superficie. Autour d elle. Petits pas. Avant moi. Le temps de lui donner de l espace. Le temps de lui donner de la place. Pour marcher. Petits pas. Tenir mêler la petite femme, la mère furieuse et tendre, la petite fille ivre de vivre. Petites mains ensemble. Petits pas. La force d un géant. Mother earth. Femme. Génération. Fragilité. Petits pas. Invincibilité qui terrasse par le mouvement donné. Pas de géant. Et la terre tremble, et la mer gronde. Autour du petit éclat de cristal. Petit lac au repos. Agitation de feuilles. Femme. L histoire de la terre, de la flamme nue, du rayon. Traversée. Invulnérable et terrorisée. Le poids des siècles. Les graines de mouvement. Le choc. L agitation. Préserver la sphère parfaite. Apprivoiser la porosité. Faire circuler l air. Donner une plume apres l autre. Mouvements d épaules. Petits pas mon ange. Petits pas. Savoir le lien. Ne pas avoir peur de la différence. L apprivoiser. La penser germe. Graine de liberté. Épanouissement. En terre sure. Confiance en ses propres choix. Confiance en ses erreurs. La part de la mère. La part de la femme. Créer le mur nécessaire entre les deux horizons. Respecter la mouvance des panneaux. Ce qui cache, nécessairement. Ce qui découvre, merveilleusement. Penser les générations. Penser l espace. Ce qui ne doit jamais se partager. Ce qui est propre a soi, en soi, a vivre. Détachement. Nature en devenir. Respecter la ligne aux petits pas. Ne jamais la perdre de vue. Prendre de l avance. S en détacher, parallèle. Ne jamais la perdre de vue. La suivre aussi. Petits pas. Savoir l imperfection. Apprivoiser la construction par l erreur. La construction par l intrusion hors de la sphère. Dégager l environnement hostile. Se faire confiance. Avant tout. Se détacher, parallèle, circulaire. Dans la verticalité. Accepter d être atmosphère. Préserver le temps de l enfance. Protéger l espace de la femme. Celle qui est. Celle en devenir. Et l enfant en soi... Petits pas mon amour.

Bien campée dans ses pompes

Fuir la vulgarité, sans laisser la sensualité de coté. Sentir la flamme, maintenir l éclat, en s éloignant de la poudre qui n attend que de flamber. Choisir le foyer incandescent, la lave en rivières fécondes, en dansant sur les cendres des feux de paille, et autres flamboiements éphémères ou se consument les furies désincarnées. Prendre place, siège du corps, appeler le vent dans le souffle. Savourer l ampleur, la profondeur, l intensité, la fulgurance, et la redescente en pluie d étincelles. La flamme dans les yeux. Le feu qui danse. La chaleur dans les mains. Paumes ouvertes, tournées vers l infini du corps en constellation organique. Se soulever, enraciner, déployer les bras dans les astres, se souvenir du goût de l absence de gravite, du souffle immense, l empreinte dans le corps. L empreinte réelle, sa dynamique, sa trajectoire, son centre, son calme absolue, dans le mouvement. La dissolution. Le trésor intouchable, la mer qui gronde, la tornade qui se soulève, en entrelacs, corps enclos dans le ventre de l eau. Le calme au sein de la tempête. La perfection des électrons en adéquation. La circulation, marées célestes, terre nourrie de pluie tiède, soleil caressant. Et la lueur de cent soleils qui transperce en faisant vibrer jusqu a la corde la plus profonde. Se hisser. Tournoyer. Sans peur du vide. Sans peur de l absence de mouvement. Inertia love.

Roses in the wind

Lumière dans la roseraie J ai marche longtemps seule entre les crues de la ravine et la rosée Une ingénue suspendue en équilibre dans l oeil d un cyclone La tempête m a fait monte trop haut Mon coeur a glisse trop loin J ai retrouve pied dans la poussière rouge Les jours éternels qui éclaboussent encore mes doigts Et sa bouche... My sunshine Mes peurs d enfant ont disparu dans l océan Je sais la femme maintenant Maintenant...

mardi 21 février 2012

Treasure

Bruxelles. Stop. Music. Stop. Black & red. Stop. Losing control. Stop. Drop. Stop. Apsara. Stop. Miss them. Stop. Fucking miss them. Stop. Pleaz guys. Stop.

dimanche 19 février 2012

Key words

Chandel Burns Trainées de pétrole Contraction Nuit Mains Flamme Miel Début du jour Wind Flux Mouvements Pas Bras ouverts Souffle Bouche Souffle Encre noir Torse Tissu noir Vent Étoiles Espace Trainées noires Peau Bras Noir Chute Aurore Lotus noir Flames Contraction Souffle Yeux clos Hands Robe de nuit Robe d écume Méduse Fils de soie Poison Black rain Skins... Dissolution Drop Protection

vendredi 17 février 2012

Ophelia

Une bouteille de rhum Un panier de pommes Les embruns, la fièvre Les statues de sel Doigts gelés Muse assassine Les oiseaux noirs Les racines Les vagues Le fond de l eau Le fond du ciel Un bout de peau Un goût de fuel Lumière du miel Cicatrices Fissures Interstices Tremblement Falaise Lèvres glacées Bleuie L indigo Des coups d épée dans l eau de la la la Pale L indigo Les joues rougies Corps de Pierre Coeur de sel Pas de sable Bras dans le vent L indigo La terre Le bleu des lèvres Les bleus La trêve L infini Les gris Le souffle de la tempête Les éclairs Et ta mère

jeudi 16 février 2012

Blackhole

Cherche personne motivée pour filmer et monter Danse. Plage bretonne avant le printemps. Radiohead HOw to dissipera completly