Trame d'étoiles: mai 2012

jeudi 31 mai 2012

La même, à La Réunion J - 3 - Can You Heard My HeartBeat?

Maman organisée, même dans le chaos

En janvier, sur le départ, à Bruxelles avant Brocéliande
Un chassé croisé entre une charlotte et un bavarois, mascarpone et fruits rouges, biscuits de Reims
Parce que le rose et les dinosaures, c'est chic

Déco mortelle avec la meilleure Tarte Tatin du monde
Les ovations, c'est ici
et c'est par ici -> Mangez des Tartes

La pâte à sucre, ça déchire
Les bonbons à la gélatine de porc, ça suck!

Ca aurait pu être un clafoutis

Mais y'avait plus d'amandes

Par contre du lait de soja et de la vanille bourbon

des oeufs qui traînent et du sucre de canne roux

paraît il que je peux distinguer la première lettre du nom d'un homme qui m'aime là dedans

et c'est là que ça se complique, parce qu'un plat ovale, pour faire un gratin dauphinois ou un énorme gâteau, je dis pas

mais là...
le cercle parfait est une chose rare

et vive l'inertie

toujours pas d'homme en vue
ça, c'est fait

mademoiselle avait boudé les cerises

elle a chipé du chocolat à la framboise
on peut encore voir la trace du grignotage
Chipek!

Une louche de crème, et même que j'ai triché...
Il est où le bain marie maman?

Chaos Organisé

I live my life by the Moon

Et un piton d'riz, un!

Huile d'olive au basilic, ail (j'évite l'oignon toute seule), pommes de terre (le taro - songe - me manque cruellement)

carottes un peu défraîchies mais coupables

du chou fleur

les asperges y sont passées aussi, mais avec un gros doute
fallait bien les manger
le tout noyé dans le lait de coco, curry vert et un supplément de citronnelle
Je laisse mijoter...

coriandre ciselée et noix de cajou plutôt que cacahuètes
à La Réunion, ça serait plus un rougail Dakatine, un rougail pistaches, comprendre du beurre de cacahuète avec piment, voir tomates/oignons/oignon vert/ail

et le fameux piton de riz (thaï pour le coup), très humble celui là.
Parce qu'à La Réunion, quand on dit un piton... enfin, facile à imaginer!

Et qu'on ne me parle pas de riz cuit aux micro-ondes, de riz pré cuit, de riz à cuisson rapide, ou de riz jeté dans des litres d'eau...
Damned!
Le tas d'emballages en prime.
Un risotto, c'est autre chose.
Mais le riz, ça se cuit à la vapeur, ça prend le temps, quand on a pas le rice cooker, mais la casserole ça marche bien aussi.
A feu très doux, en laissant le temps de gonfler.
Et sans brûler le fond, na!
Pas difficile, selon le riz, le rincé un peu (si on aime bien en grains), à peu prêt la même quantité d'eau que de riz, et si grosse quantité de riz, on hésite pas à ajouter un peu plus d'eau.
Le moment intense, c'est en dosant les quantités, à même le contenant où le riz va cuire, avec les phalanges...

Y'a pas à dire, un carry, c'est bon, mais un curry vert, ça me fait tomber à la renverse.
Là, c'est les légumes qui restent dans le frigo et une pâte toute prête pas assez relevée à mon goût, je ne parle même pas du manque de saveur...
Élevée au riz/grains/carry/achards (entre autres choses), je mange largement plus relevé et épicé qu'un français en général...
Encore faudrait il que je sois "vraiment" française dans le fond. Bref.

Et là, à quelques jours du départ, je souries devant mon bol en pensant à la citronnelle fraîche du jardin, aux petits piments oiseaux nourris au thé noir que ma grand mère jette après avoir apprécié le goûter de 16h et/ou le petit déjeuner, je guette d'ici... la racine de curcuma, le gingembre mangue, le citron galet...
Le coco qui manque de tomber sur la tête tellement le pied est chargé.
Le pied, c'est l'arbre.
D'ailleurs, un coco, c'est une tête aussi.
Une idée de dorade ou d'espadon grillé au barbecue dans un coin de mémoire.
J'avais au moins de la coriandre fraîche.
Et le plaisir de cuisiner.