jeudi 24 mai 2012

Step Two: Mon Zézére






Entre le letchi et le gland
Tout un poème. C'est la nostalgie de la douceur paternel, mon papa de cœur, Loïck Olivier, avait créé une douceur, Le Zézére, un letchi confit pour le noyau, et de la pâte d'amande. Tout comme j'aime. La petite pâte d'amande, c'est moi. Et le letchi... c'est celui de Bras Canot, au noyau très petit, à la chair juteuse. Le pourquoi de "je t'aime sucré au miel de letchi de Bras canot".
J'ai commencé à travailler la pâte à chou, et puis je me suis lancée dans le sucre avec les tuiles aux amandes. Le cacao ça a été vite prenant. J'aimais ses orangettes, mais je préfère le pamplemousse pour l'amertume. J'ai le palais plus asiatique. La lourdeur du beurre et de la crème me pèse. J'ai plus de goût pour le riz que pour le blé. Reste qu'on avait la même passion pour les fruits, le cacao, le thé et les tortues. Je ne parle même pas du surf.
Il me manque son regard pour travailler le sucre.
Je suis amère aujourd'hui, mais je savoure le soleil dans le jardin, l'odeur de lessive et l'eau de tamarin à la citronnelle et au citron du Brésil.
Il me manque un bon cacao, un chocolat correct, digne de ce nom. Une noix de coco fraîche de la cour. Finalement, j'ai craqué pour une touche de coquelicot, mais combien grande la frustration. Trop de sucre avec ce que j'ai sous la main. J'aurai aimé un sirop de fleur, voir une infusion. Le soucis du détail, de la justesse.
Un relan de baies roses. De gingembre mangue. A peine.
Trop de gland, pas assez de chêne.

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